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L'orangeraie

09/06/2025 206 visiteurs 7.0/10 (1 note)

A ziz est comédien à Montréal. Lorsqu’on lui propose un rôle dans la pièce Cantate de guerre, il décline. Le refus trouve son explication dans un épisode de son enfance au Proche-Orient, lorsqu’un chef de village somme ses parents de sacrifier un de leurs deux fils jumeaux, lequel se fera exploser dans un bus bondé. Mais lequel offrir (sacrifier) ?

Initialement roman publié en 2013 par l’homme de lettres Larry Tremblay, L’orangeraie a été adaptée au théâtre, à l’opéra, en bande dessinée et bientôt sur grand écran. Dans ce récit aux nombreuses incarnations, l’écrivain explore l’intime des personnages forcés de choisir : le courage ou la lâcheté, le devoir ou la fuite et, surtout, l’amour filial ou celui de Dieu. Au cœur des enjeux, deux gamins qui ne demandent rien d’autres qu'à jouer au cerf-volant.

L’auteur ne juge pas, il décrit de l’intérieur la logique du combattant, aussi absurde soit-elle. Le rythme, lent, permet au lecteur de s’imprégner des motivations des protagonistes, même si elle sont tordues.

Les dialogues sont limités ; à quoi bon expliquer quand les illustrations se révèlent suffisamment loquaces. Un peu sommaire, le dessin a le mérite de se montrer efficace et de traduire adéquatement les états d’âme des acteurs, même s’ils ont parfois tendance à surjouer.

Ironiquement, alors que le point de départ est une pièce de théâtre, où le point de vue du spectateur demeure fixe, l’album s’appuie sur une multitude de plans plus ou moins rapprochés, de caméra subjective et de vignettes de tailles et de formes différentes. La construction des planches apparaît créative, particulièrement quand les toutes petites cases se multiplient et que la page éclate, tout en restant cohérente et lisible.

La mise en couleurs repose sur des teintes douces, en décalage assumé avec la violence du sujet. Les scènes nocturnes, dédiées à la réflexion, s’appuient pour leur part sur des pigments foncés, essentiellement le turquoise et le noir.

Un projet sensible et touchant. Douze ans plus tard, le propos de Larry Tremblay n’a malheureusement pas perdu de son actualité.

Par J. Milette
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

L'orangeraie

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