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Alva 2. Alva odyssée

06/10/2025 330 visiteurs 6.0/10 (1 note)

A lva, Mini et leur ânesse, Hafir, se la coulent douce au Moyen-Orient, où ils se sont réfugiés. Leur passé ne tarde cependant pas à les rattraper. Ils subissent l’attaque, à coup de missiles, des sbires de Mme Zobel, laquelle a volé la rose de Lazare, un puissant artefact. En quête de la fleur qu’ils souhaitent détruire, ils affrontent successivement des mercenaires, des passeurs, des djinns, des zombies, la terrible Royal Danish Fur, sans oublier l’abrasive mère de la protagoniste.

Odyssée est le deuxième tome de la trilogie Alva. Le récit, signé Aksel Studsgarth, est mené tambour battant et un rebondissement n’attend pas l’autre. L’imagination est débridée et une certaine euphorie émane du projet. Toutefois, objectivement, le fil narratif se montre difficile, voire impossible, à suivre. Le lecteur se sent ballotté comme un canard en plastique au cœur du maelstrom. Vers la deux-centième page, des bribes d’explication sont offertes, mais c’est trop peu, trop tard.

En fait, pour prendre plaisir à cette lecture, le bédéphile doit signer un pacte avec l’auteur, accepter que pendant plus de trois cents planches, ce sera un peu n’importe quoi et qu’il n’a d’autre choix que de se laisser bousculer, sans poser de questions.

Le dessin de Daniel Hansen rappelle celui de Zérocalcare. Visiblement réalisé dans une forme d’urgence, il s’en dégage un réel dynamisme. L’artiste maîtrise l’art du rythme, et peut-être en abuse-t-il. Les illustrations apparaissent sommaires et les cases, souvent dénudées, malgré leur grande taille et une généreuse application d’encre noire. Pour tout dire, la facture graphique ne nourrit pas le lecteur, lequel finit par rapidement tourner les pages, au rythme de cette histoire endiablée.

Une aventure ébouriffante, qui n’est pas dénuée de qualités ; elle gagnerait néanmoins à être resserrée. L’éditeur aurait du reste pu venir en aide à son public en lui proposant un résumé du volume initial.

Par J. Milette
Moyenne des chroniqueurs
6.0

La Preview

19/06/2025 | 15 planches

Informations sur l'album

Alva
2. Alva odyssée

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L'avis des visiteurs

    Jozef Le 20/08/2025 à 19:19:00

    Aïe... L'originalité du premier tome s'est perdue en route. Le travail graphique est parfois bâclé et beaucoup moins réfléchi. Ce n'est pas mauvais mais l'ambiance particulière et la maîtrise de la composition ne sont plus présentes, mises à part quelques bonnes trouvailles. On suit les pérégrinations d'Alva et Mini avec un intérêt légèrement amoindri. Dommage

    Shaddam4 Le 20/08/2025 à 09:36:30

    La magnifique et inattendue surprise de 2023 (que nous classions comme un des albums de l’année), Alva se déclinera donc en trilogie puisque cette Odyssée annonce une conclusion à venir sous le même format. On retrouve les mêmes auteurs aux commandes d’une même quête bourrée d’action et d’une inventivité graphique toujours remarquable et très originale, rappelant le dynamisme d’un Pierre-Henri Gomont. Ne perdant pas de temps, les auteurs nous présentent le nouveau cadre des héros, les mal associés Alva et Mini, immédiatement explosé par les missiles et la folie meurtrière d’une méchante foldingue très réussie. Un peu frustrés par la très brève présentation du nouveau contexte, le rythme endiablé qui fait le sel de cette saga finit par nous faire perdre quelque peu la magie de l’ensemble, comme une bande annonce effrénée qui ne prendrait jamais le temps de se poser.

    Heureusement, l’art de la mise en scène absolument brillant d’inventivité et d’aisance suffit à justifier la prolongation d’une aventure en deçà de son premier tome. Les auteurs abordent pourtant un certain nombre de sujets intéressants comme les yacht de millionnaires (avec une claire influence de la palme d’or Sans filtre) mis en regard de l’expérience des canots de migrants, mais aussi la bêtise des monarchies scandinaves, le marché des fourrures et le délire Ikea.

    En enchaînant les séquences sans véritablement d’autre liant que les péripéties, on perd le fond mythologique qui alimentait Alva dans la nuit. On a le sentiment que les auteurs se sont pris au piège de la course au rythme alors que dès les premières pages l’idée de magie avec les Djinn et la fleur de Lazare permettait de remettre en selle une Alva qui apparaît ici effacée et peu intéressante face à un Mini désormais doté de capacités surnaturelles. L’apparition d’une maman agent de l’ombre ne suffit pas à dominer une intrigue qui finit dans un feu d’artifice certes superbement dessiné mais qui nous laisse un peu épuisé et sans grandes réponses et surpris par l’inoffensivité de la rancoeur d’Alva pour sa génitrice. On pourra se consoler en imaginant que Hansen et Studsgarth en auront gardé suffisamment sous le coude pour un final grandiose. Reste des interrogations sur le statut de cet épisode intercalaire qui paraît plus d’opportunité que réellement pensé, comme le montre le retour du Petit Peuple en toute fin d’album en mode Cliffhanger.

    Pour ne pas rester sur une note sombre on rappellera la qualité de la réalisation et des enchaînements qui font parmi ce qui se fait de mieux actuellement en BD. Odyssée satisfera probablement ceux qui auront craqué pour Dans la nuit mais peinera peut-être à convaincre ceux qui découvriront les auteurs sur ce second volume.

    Lire sur le blog: https://etagereimaginaire.wordpress.com/2025/08/20/alva-odyssee/