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Absolute Batman 1. Le Zoo

16/10/2025 1196 visiteurs 6.0/10 (2 notes)

G otham City. Depuis quelques mois, le taux d’homicides explose. Un nouveau gang sévit dans les rues, s’en prenant aux passants au hasard : les « bêtes de soirée ». Coiffés de masques en forme de crâne noir, ils attaquent avec brutalité et sèment la terreur dans toute la ville. Alors que de plus en plus d’innocents se font massacrer chaque jour, la population commence à gronder et James Gordon, ancien flic et maire de la ville, est acculé face à une opposition véhémente.

Oubliez tout ce que vous savez sur l’univers de Batman... ou presque. Dans Absolute Batman, toutes les cartes sont redistribuées. Bruce Wayne n’est pas un millionnaire beau gosse qui fait la une de la presse people. Fils d’enseignant, il a grandi dans un milieu modeste, dans les quartiers pauvres. Pas de manoir, pas de majordome, pas de rente à mettre au service d’une cause juste. Certaines similarités avec la mythologie habituelle perdurent néanmoins. Le jeune Bruce a bien vécu l’horreur de la perte d’un parent, son père ayant été tué dans une fusillade qui éclata au zoo, en pleine sortie scolaire. Sa mère, en revanche, est toujours en vie et investie dans la vie politique locale, comme adjointe au maire, Jim Gordon. À l’image du personnage-titre, les autres protagonistes habituels ont aussi des rôles différents dans cet univers alternatif : Alfred Pennyworth est agent du MI6, tandis que Edward Nygma, Harvey Dent ou encore Oswald Cobblepot sont les potes d’enfance de celui qui va devenir l’homme chauve-souris.

Snyder sait incontestablement gérer son rythme. Chaque chapitre, qui correspond à un épisode paraissant mensuellement en kiosque en version originale, est l’occasion de nombreux rebondissements, dans la pure tradition des comic books. La lecture s’en trouve agréable et réellement divertissante tout en proposant une approche intéressante de la psychologie de Bruce Wayne. Le tableau est, malheureusement, assombri par certains choix bien moins judicieux. Exagérément – et donc inutilement – violent, le récit est même, parfois, à la limite de la caricature. Car Nick Dragotta met en images un Batman ultra badass, mesurant plus de deux mètres et dont chaque bras fait allégrement le diamètre de trois cuisses d’une personne normalement constituée. Un peu de ridicule pointe même le bout de son nez lorsque, en plein combat, le « bat-écusson » (qui est apposé sur la poitrine du chevalier noir) est transformé en gigantesque hache ! Finalement, si les bonnes intentions sont nombreuses, il y a matière à se demander si l’histoire complète n’est pas qu’un prétexte à multiplier explosions et profusions de combats et de sang.

Plutôt plaisant et bâti à partir d’une idée qui pique la curiosité, le premier tome d’Absolute Batman se révèle finalement assez frustrant et laisse difficilement entrevoir que cette série puisse devenir un incontournable du super-héros. La suite le dira…

Lire la preview.

Par D. Kebdani
Moyenne des chroniqueurs
6.0

La Preview

19/06/2025 | 8 planches

Informations sur l'album

Absolute Batman
1. Le Zoo

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Note: 3.2/5 (5 votes)

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L'avis des visiteurs

    sebastien01 Le 29/10/2025 à 17:43:07

    Scott Snyder sur Batman, c’est une histoire qui remonte déjà à 2011. Il y a eu du très bon, notamment au début avec la Cour des hiboux, puis une succession de séries grand-guignolesques – Metal, Death Metal, Last Knight on Earth – qui m’amènent aujourd’hui à me méfier de tout nouveau travail sur le personnage. C’est donc sans grande attente mais avec tout de même une once de curiosité que j’ai entamé cette nouvelle série (Absolute Batman 2024, #1-6).

    Estampillée "Absolute", un équivalent de l’univers Ultimate chez Marvel, la série fonctionne pour l’heure de manière assez classique : un nouvel adversaire en la personne de Black Mask est introduit, une thématique actuelle – la cryptomonnaie – sert l’intrigue de ce premier arc et on navigue à chaque nouvel épisode entre le passé et le présent du personnage. Sur le fond, rien de bien exceptionnel donc pour qui aurait l’habitude de lire du Batman ces dernières années.

    C’est sur la forme que la série s’éloigne fortement du classicisme du Chevalier noir. Tout d’abord, comme le montre la couverture, le design retenu pour le personnage par Nick Dragotta est massif et plus proche de celui que l’on attribuerait à Bane qu’à Batman. Ensuite, cette musculature sous stéroïdes est mise au service d’une grande violence graphique et, s’il ne tue heureusement toujours pas, Batman n’hésite désormais plus à gravement blesser tous celles et ceux qui se mettent en travers de son chemin.

    J’ai trouvé décevante cette vision du personnage, assez éloignée de l’idée que je m’en fais, et j’ai eu l’impression de retrouver dans ce gros bourrin le Dark Knight de Frank Miller mais en plus jeune. Il y a pourtant de chouettes idées pour réinventer la mythologie du personnage – son origine sociale, ses proches – mais je n’arrive pas à faire abstraction de ce constant besoin d’exagération.