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F aut-il encore se donner la peine de résumer l'intrigue ? Frankenstein fait partie des histoires les plus célèbres de l'imaginaire humain. Combien de versions existe-t-il depuis la publication du roman de Mary Shelley en 1818 ? Combien de récits ont-ils puisé tout ou partie de leur intrigue dans cette œuvre séminale de la littérature moderne ?

Pourquoi en tirer une nouvelle adaptation? Que peut-elle apporter à une mythologie déjà surchargée de variations multiples d'intérêt et de qualité variables ? Existe-t-il encore un angle qui n'a pas été usé jusqu'à la moelle ?

À première vue, cette bande dessinée s'inscrit dans la tradition du gothique italien. L'ombre de Dino Battaglia plane sur ces planches teintées de clair-obscur. L'élégance baroque du trait de Corrado Roi se prête parfaitement à cette confrontation sauvage. Aussi à l'aise dans les scènes plus statiques que dans les séquences horrifiques, le dessinateur livre des planches à la fois majestueuses et violentes. Notons qu'il s'éloigne heureusement de la représentation traditionnelle, abandonnant les électrodes sortant du cou et les larges sutures directement héritée du cinéma, et plus précisément de l'interprétation de Boris Karloff, qui s'est imposée comme l'incarnation la plus populaire. En effet, le roman original ne donne aucune description de la créature, laissant le soin au lecteur de se forger une image de cette abomination.

C'est à la lecture que l'intérêt de Frankenstein : Au nom du père se révèle. La créature n'est plus limitée à une lourdeur physique et mentale. Elle est sensible et intelligente. Elle s'interroge aussi sur sa propre nature. Morte ou vivante ? Somme de ses parties ou être à part entière ? Elle doit lutter contre les pulsions héritées des cadavres dont elle est issue. Et, surtout, quel lien caractérise sa relation avec le docteur Victor Frankenstein? Est-elle sa création ou son enfant ? Cette filiation pervertie occupe une part centrale dans le déroulé de l'intrigue, qui prend des airs psychanalytiques. S'agit-il pour le fils de tuer le père ou pour le père de tuer le fils qui lui échappe et lui fait horreur ?

L'approche est originale, même si son exploitation est un peu facile et s'achève sur une pirouette finalement plus commode que réussie.

Par T. Cauvin
Moyenne des chroniqueurs
6.5

Informations sur l'album

Frankenstein - Au nom du père

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