silverfab a écrit:ptifrise a écrit:La postface avec les explications des intentions des auteurs est vraiment essentielle, elle a fait changer mon regard sur l'album que j'ai relu avec ces contraintes et j'ai davantage apprécié cet album.
Oui, je trouve même qu'à la limite ça aurait dû être une préface, perso j'aurais mieux apprécié l'album.
Partie graphique très réussie, un peu moins emballé par le scénar, plus anecdotique à mon goût (mais une fois encore, avec le concept de Trondheim en tête peut être que j'aurais plus aimé).
Etant prevenu (ici), j'ai donc lu le "mode d'emploi" ou plutôt la "charte" de l'ouvrage avant la première lecture, pour avoir moins de surprises, mais une meilleure appréciation de l'exercice de style dès le départ.
Ayant lu +/- 20 ans de
Sunday Papers (à Toronto, le Sun et/ou Le Star), c'était siouvent un cahier séparé, qu'il fallait parfois insérer manuellement dans le restant du journal avant de les livrer . J'avais un accès plutôt facile et non-payant puisque j'étais livreur de journaux à domicile >> le fameux
newspaper boy. A noter que nous lisions à casa le Globe & Mail (le plus intellectuel des trois et le seul quotidien à stature nationale) qui ne faisait pas dans le Sunday Papers. A noter aussi que la livraison du dimanche nous rapportait le double qu'un jour de semaine, le prix du Sunday étant majoré.
En fait dans 95% des cas, c'était plutôt des héros de strips de comics journaliers (n&b) de 3 cases (Garfield, Blondie, Hagar , Bloom County, etc...) qui avaient plutôt l'occasion de s'étendre à 1/2 page (deux ou plutôt trois rangées) en couleur, mais cela prenait plutôt un format italien, qu'une BDFB (comme c'est le cas ici avec GWV).
Au lieu d'une page +/- complète de strips de trois cases
(entre 5 et 6 séries sur une page de journal style tabloid ou 6 ou 7 dans le format berlinois) durant la semaine (samedi inclus), le dimanche, on avait droit à un gag de 3 rangées de Hagar au-dessus et trois Beetle Bailey en-dessous... et Clavin et Bloom County sur au verso (par ex). Les recueils de ces strips maxi en couleurs ont +/- forgé les formats comics que nous connaissons pour Calvin, car les recueils de strips d'une rangée étant fort souvent en format poche (et restant N&B)
Dans mes souvenirs perso
(qui datent d'il y a 35 ans pour les plus récents et 55 ans pour les plus anciens), il n'y avait pas de Superman ou Wonder Batman dans ces suppléments dimanche, donc assez peu de lecture qui se suivaient d'un dimanche à l'autre.
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Venons-en à GWV (j'en suis arrivé à mi-chemin): rien à redire sur le dessin (même pour le surnaturel) , mais effectivement, l'exercice de style pose un peu de problème à la continuité ou la fluidité du récit (rien de rhédibitoire, par contre). La grande case en haut
à gauche n'étant pas vraiment spectaculaire, et la chute en bas à droite n'étant pas un cliffhanger non plus.
Je termine cela ce soir.

Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)