Les beaux livres pour Noël 2025

[nexus4]

Message précédent :
En exclu fofo, son beau livre sur Les Fleurs du mal.
Fans de Ledroit, gérez bien votre portefeuille cadeau, à suivre le preview sur La Nef des Songes.



Au-delà des mots, une rencontre picturale et sensorielle avec Charles Baudelaire

Illustrateur, peintre et auteur d'une trentaine de bandes dessinées (Le Troisième Oeil, Wika, Requiem, Chroniques de la Lune Noire), Olivier Ledroit revient avec un défi digne de son sens de la démesure, de sa générosité visuelle et de sa passion pour les mondes oniriques, en adaptant le chef-d'oeuvre de Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal. En faisant revivre cette oeuvre, Olivier Ledroit propose un regard singulier sur l'univers du poète, à travers le prisme de son propre univers, si apprécié des amateurs de bande dessinée et des collectionneurs d'art. « Je ne souhaitais pas me contenter d'illustrer les poèmes de Baudelaire, détaille Olivier Ledroit. D'autres l'ont fait avant moi. L'objectif est plutôt de reproduire le bain culturel dans lequel a trempé Baudelaire. Ses visions, ses angoisses, ses inspirations, son monde, son Paris du XIXe siècle ». Connu pour ses incroyables planches épiques autant que pour la délicatesse et la sensualité de ses figures, de ses formes et de ses compositions, retrouvez dans les pages de ce bel ouvrage toute la puissance de son trait. Les femmes splendides côtoient ici les monuments parisiens, les chats, les têtes de mort et les fantasmes tirés de substances psychotropes. Tantôt éclatant de couleurs, tantôt mélancolique ou célébrant les corps féminins, c'est un voyage esthétique inédit au plus près du poète maudit du XIXe siècle que nous propose Olivier Ledroit dans ce superbe ouvrage en grand format à l'italienne.

[superscream]

Superman : L'encyclopédie ultime

pitch
Découvrez l'histoire ultime de Superman, le premier et le plus grand super-héros de l'Histoire !
De Krypton à Metropolis et au-delà, explorez plus de quatre-vingt-cinq ans de l'histoire du personnage : à la radio, à la télévision, au cinéma, dans les films d'animation, les jeux vidéo, les produits dérivés, les bandes dessinées...

Contenant plus de 650 illustrations inédites, des mini bandes dessinés, mais également des fac-similés d'accessoires et de documents historiques, cette encyclopédie brosse le portrait d'une icône internationale devenue une pierre angulaire de la pop culture.
528 pages richement illustrées
650 illustrations et 20 inserts exclusifs
Un fourrage rigide avec le titre et le logo découpés
Un médaillon métallique incrusté dans le dos de la couverture

source :
https://www.cultura.com/p-superman-l-en ... kwEALw_wcB

[ulys]

Ce n'est pas une BD mais ce livre est magnifique
Pour "seulement" 69 euros.

[Mr Degryse]

Un volume pour tous les Sherlock Holmes ?

Encore un truc qui risque d'être très beau mais illisible par le format, le poids, le volume, etc.

[ulys]

Non pas du tout. C’est très lisible.
En tout cas pour moi. Sur le canapé ou au lit.

[nexus4]

Ce premier recueil des travaux de Will McPhail pour le New Yorker, composé de plus de 250 dessins alliant grands classiques et nouveautés est un incontournable d'humour et de sensibilité.

Avec son sens aigu du banal et ses dessins animaliers d'une finesse hilarante, Will McPhail est rapidement devenu le plus captivant des jeunes dessinateurs britanniques. Ses dessins se délectent des angoisses quotidiennes de la vie moderne, critiquent la politique contemporaine et s'attaquent aux comportements humains les plus absurdes. Dans cet ouvrage de nouveaux dessins côtoient ses classiques : des souris espiègles et des pigeons opportunistes ouvrent une porte sur la curiosité débordante de McPhail.

[Funkyyy]

Belle association sur la couverture, sachant que les pigeons sont des rats ailés.

[fanche]

Ou les rats sont des colombes ayant perdu leurs ailes

[christophe6788]

Les débuts de Franquin sur Spirou, un beau pavé, dos toilé, planches restaurées, dossier conséquent et richement illustré. Pas très mis en avant par l'éditeur, mais les gens qui ont travaillé sur cet ouvrage le défendent brillamment sur ce forum, à partir d'ici : https://www.bdgest.com/forum/spirou-fan ... l#p5337454.

[nexus4]

Un peu de patrimonial.



Dès 1903, Gustave Verbeek, pionnier de la bande dessinée, s'attela à la réalisation de ses « Upside-Downs », des pages du dimanche paraissant dans la presse, dont l'originalité est de pouvoir se lire à l'endroit et à l'envers.

[nexus4]

Et je relance du 2e beau livre de Ledroit cette l'année, qui est assez dingue pour ceux qui aiment.
J'ai eu du mal à choisir.



Un artiste au sommet de son art : retour sur 35 ans de création !

Avec cette rétrospective menée au fil d'entretiens avec le journaliste Arnaud Pagès, Ledroit se dévoile comme jamais, raconte par le menu détail les coulisses de la création de chacune de ses séries BD, présente ses expériences graphiques menées dans le cadre d'expositions de peinture... et ce faisant, partage son goût pour l'art en général, ses influences et inspirations, ou encore sa vision de son métier. La très riche iconographie, qui reprend les jalons incontournables de sa carrière mais révèle aussi de nombreux travaux inédits, ravira tous les amateurs d'images spectaculaires. Une splendide et édifiante célébration de la force créatrice exceptionnelle d'un artiste phare de la bande dessinée contemporaine.

[Nefertum]

j'ai des souvenirs de planches de Wika à la galerie Glénat

[Olaf Le Bou]

Et je relance du 2e beau livre de Ledroit cette l'année, qui est assez dingue pour ceux qui aiment.
J'ai eu du mal à choisir.

je préfère assez nettement celui-ci (même si je n'aime pas la période "Wika" de Ledroit), je trouve que son style ne colle pas du tout à l'univers de Baudelaire et que sa proposition sur les Fleurs du mal est franchement ratée. J'ai très largement préféré ce qu'avait fait Yslaire, et je rêverais d'y voir un Sorel.

[nexus4]

Je voulais dire "du mal à choisir les planches pour la preview". Tout le livre est comme ça.
Pour le Baudelaire, je suis d'accord, c'est un prétexte un peu facile pour enquiller des belles images. Il n'empêche que la maquette est bien faite.

[Olaf Le Bou]

Je voulais dire "du mal à choisir les planches pour la preview". Tout le livre est comme ça.

oui, oui, j'avais compris, t'inquiète

[nexus4]

Pour ceux qui veulent casser leur tirelire, La Ribambelle, Artiste édition.



Ce qui fait la force exceptionnelle de La Ribambelle en Écosse, prépublié dans le Journal de Spirou du 11 octobre 1962 au 7 mars 1963, ce sont avant tout les décors, autant de merveilleuses invitations au voyage tracées de main de maître par Roba. Dès l'arrivée dans le pays situé « au nord » de « la vieille Angleterre », on découvre en effet « les splendeurs » du paysage local. La guerre des clans fait cependant rage, car les Mac Klangbang et les Mac Dingelling, le lignage d'Archie, se disputent la possession d'un talisman ancestral. Les hommes s'affrontent à coups de troncs d'arbre et ne crachent pas sur le breuvage tourbé local, « le plus fort whisky in the world », dont une giclée dans l'âtre déclenche un jet de flammes. Scénario et dialogues servent de support à une avalanche de gags de haut vol.

[nexus4]

Un peu en avance sur le forum, la preview de Diabolique !, qui revient longuement sur la réalisation du Piège diabolique. Ca fourmille d'anecdote et d'illustrations. En tout cas, je suis client. 50 balles, c'est déjà plus raisonnable que les 200 et quelques de La Ribambelle.



Diabolique !
Comment le piège tendu par Edgar Jacobs à ses héros s'est retourné contre lui

Grâce aux précieuses archives laissées à la Fondation Jacobs par l'auteur de Blake et Mortimer de son vivant, plongez dans les coulisses de la création du Piège diabolique. Entrez dans l'atelier du Bois des Pauvres et placez-vous juste au-dessus de l'épaule du maître pour découvrir les secrets de fabrication d'un inventeur de mondes obsédé par la perfection, piégé par sa propre création.

C'est l'histoire d'un livre. C'est l'histoire d'un Blake et Mortimer sans Blake (ou presque), sans l'ombre du premier poil de la moustache d'Olrik, avec de vrais faux morceaux de Miloch Georgevitch dedans. C'est l'histoire d'un livre avec des dinosaures, des jacqueries médiévales, des drones de surveillance sous une dictature post-nucléaire ; celle d'un fourre-tout temporel qui fait le grand écart entre les origines et l'extinction. C'est l'histoire d'un piège, maléfique, déployé par un créateur au sommet de son art. Un piège qui va se refermer sur l'auteur, et dont seules les créatures de papier ressortiront intactes.

[nexus4]

Ey aussi le bestiaire d'Aldébaran.



Un beau livre qui réunit, pour la première fois, la plupart des créatures (une centaine) imaginées par Leo. Des Iums en passant par le grégoire, le nestor, l'herbivore géant, l'écrevisse des rivières, l'oiseau abricot, les Mantirisses... Une approche à la fois scientifique et amusée qui permet de découvrir ces incroyables créatures imaginées par Leo sous un angle nouveau...

[Le gris]

Druillet et les vampires, Barbier éditions :
"Cet ouvrage-somme de 504 pages regroupe tout ce que Druillet a produit autour de l’univers vampirique : le roman de Bram Stoker Dracula, traduit par Alain Morvan, accompagné des 11 illustrations originales de l’édition Opta de 1968. Les séries de dessins et peintures consacrées aux vampires de 1962 à 2018".

[nexus4]

Je mets quand même en garde sur ce livre. C'est pour les hardcore fans, plus fans que moi. Ce qui met la barre assez haut dans la fanitude druilletiste. Ceux qui veulent avoir tout tout tout Druillet seront sans doute ravis, pour les autres on risque une légère déception.