{PREVIEW] Helen of WyndHorn - King, Evely, Glénat

[jb18v]

Message précédent :
Enfin acheté et lu, un très bon moment pour ma part (histoire, personnages, dessins).
Juste que j'ai tiqué à un moment sur les visages qui ont les yeux un peu plus écartés que la normale, et ensuite je suis resté bloqué là dessus
Le fait d'avoir que des bribes de l'univers m'a pour une fois plu, selon comment c'est améné parfois c'est frustrant, ici c'est une invitation à tout imaginer avec (et c'est tellement riche en plus).
En tout cas le trait de Bilquis Evely est remarquable, et colle bien plus à cette histoire qu'à Supergirl finalement (même si ce titre aussi est génial). Chapeau. J'hésite à prendre le N&B maintenant

Et les différents points évoqués en spoil sont cool aussi, j'en ai vu un ou deux, pas tous, si je peux je le relirai pendant les vacances

[EYE OF DOOM]

Je l'ai acheté pour l'offrir mais je l'ai lu avant.
Il est clair que c'est pas clair.
La proposition ci dessus est stimulante mais pas complètement convaincante.
Plus j'avancais dans la lecture, plus je pensais à Providence de Moore/Burrows, et la dernière planche vient culminer cette impression (on peut penser aussi à la deniere case de Watchmen).
Le centre c'est la creation littéraire d'une mythologie fantastique (ici plus proche d'Howard, CA Smith ou Merrit que Lovecraft qui n'a rien a voir dans l'affaire). Comment nait'elle ? Qui la porte ?
Contrairement à Providence où le narrateur permet la (re)creation du monde lovecraftien par son suicide, une fois son oeuvre involontaire accomplie, la memoire de l'auteur s'efface de page en page. Il est mort au debut du recit (enfin en principe) et tout ceux qui l'ont côtoyé disparaisse. Sa famille, la gouvernante, le biographe, .... la memoire (et donc la realité) se desagrege, se dévalorise (littéralement), de la maison de vente renommée au vide garage improvisé pour des raisons sordides.
Seul l'aléatoire pourra relever, peut etre, le récit originel.
On est dans l'exact dynamique inverse du processus de Providence.

J'ai du mal à comprendre les critiques de la page precedente. Le monde magic proposait n'est clairement qu'un pretexte de faire interet. Il est campé avec eclat mais n'a aucun sens, aucune cohérente,... il rassemble d'ailleurs son lot de clichés, en fait que des clichés :la maison en bord de la foret, la vieille sorcière, la porte, la taverne, les montagnes magiques, la deesse et ses creatures magiques, les marais de la mort, le peuple des mers, les fees, le bateau de pirate, les creatures ailees, .....
Fort heureusement, la bd n'y consacre que le strict necessaire et seulement sous pretexte de resolution du drame familial.
Vous voulez en savoir plus: aller lite les classiques de Lord Dunsany à Moorcock, de Merrit à Leigh Brackett, de CASmith à Zelazny, ....

Coté dessin, c'est bien sur chez Kaluta que la dessinatrice est tombée toute jeune. Il faut noter aussi l'hommage amusant au grands anciens de l'illustration, Willy Pogany pour la compagnie de la page dd titre N&B, Allen St John et consorts pour les couvertures....

Si on except une fin un peu brutal, excellente lecture!