1916, dans le Mexique en proie à la guerre civile, Pancho Villa provoque la riposte des États-Unis après avoir attaqué la ville de Colombus. Missionné par le Président Wilson, le général Pershing déploie une stratégie à plusieurs échelles pour calmer le belliqueux seigneur de guerre. L'une d'elles consiste à masser des troupes pour une attaque classique, l'autre, plus officieuse, prévoit d'utiliser un ancien bagnard français pour s'infiltrer dans les troupes de Villa et les noyauter. Néanmoins, Ferdinand Tirancourt compte bien tirer son épingle de ce jeu géopolitique, usant comme à l'accoutumée de ses talents et de sa roublardise.
La saga historique inventée par Philippe Pelaez et desinée par Françis Porcel se poursuit à vive allure, dans ce tome riche en évènements et en retournements de situation. Cap sur un territoire qui n'est pas le plus connu de la Grande Guerre : le Mexique qui offre un nouveau cadre aux actions de son héros. L’intrigue est solidement construite, pour dévoiler les évènements qui ont amené jusqu'à la carrière de pillard, en lien avec ce qui s'est passé dans
Les nombreuses phases d'actions impriment un rythme soutenu, tout comme par les rencontres avec les personnages qui ont vraiment existé et qui sont bien retranscrits dans cet album. Pillard de guerre poursuit le déroulement de l'histoire de Ferdinand Tirancourt et lui propose une fin assez déplaisante pour lui, mais ouverte sur un évènement majeur de l'année 1917.
Le trait de Francis Porcel est toujours aussi réaliste et expressif. Ceci particulièrement pour les "gueules" de ses protagonistes, qu'il sait mettre en valeur par des cadrages efficaces. Les gammes d'ocre et de marron dominent, renforçant l'effet de chaleur, de crasse et de poussière.
Ce troisième opus d'Histoires de guerre est tout prenant que divertissant. Les amateurs de récits historiques mêlant et contexte avéré seront comblés.
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