A propos de David B.

[cicerobuck]

Message précédent :

En Suède, depuis les années 50, la majeure partie de la production locale se vend en kiosque, et au même format que le comics également. Donc le Franco-Belge n'est pas la BD européenne...

Je ne ferai pas peser la Suède dans la balance

Et pourtant, tu serais surpris.

[fanche]

En Suède, depuis les années 50, la majeure partie de la production locale se vend en kiosque, et au même format que le comics également. Donc le Franco-Belge n'est pas la BD européenne...

Je ne ferai pas peser la Suède dans la balance

Et pourtant, tu serais surpris.

C'était une vanne. Je reconnais que je ne connais pas du tout et c'est pas forcément mis en avant de toute façon.

[Tireg]

...

Et sinon, c'est une bande dessinée, pas un roman graphique

Ca se discute

Dire "c'est une bande dessinée, pas un roman graphique" ça a aussi peu de sens que de dire "c'est une bande dessinée, pas du franco-belge".

Je ne comprends toujours pas qu'on se prenne le chou sur cette définition.
Alors certes, le terme a été dévoyé au départ par un certain mépris de classe, une majorité des auteurs en ont conçu une certaine amertume, mais c'était il y a presque une génération. Depuis la frontière entre les genres est devenue totalement poreuse et, très honnêtement, on est au-dessus de ça. Comics, manga, roman graphique, franco-belge, webtoon, tout ça ce sont des grosses boites pour regrouper grosso modo des albums qui ont quelques points commun dans le format et dans l'intention, mais toutes ces boites sont dans un placard avec une pancarte "Bande dessinée" accrochée sur la porte.

On devrait même parler plus largement de "livres".

Pour ce qui est des romans graphiques, un autre problème est que ça justifie une rémunération plus faible en avances sur droits (parce que paiement au forfait pour les romans graphiques de +100 pages, et paiement à la planche pour les plus petites paginations) et plus de temps pour faire le livre que du "48CC". C'est la bonne trouvaille éditoriale pour faire crever les auteurs en fait.
C'est un auteur qui m'a raconté ça : il propose une série en 6 tomes de 60 pages (18 000 € pour chaque tome, donc 108 000 € pour la série). L'éditeur lui dit euh... en fait on va faire 3 tomes de 120 pages, et on vous paie 20 000 € au forfait (donc 60 000 € pour la série).
Le boulot est le même, hein... Alors oui, certes dans cet exemple, l'attrition des ventes fait que l'éditeur perdrait trop, mais ça fait tout de même un sacré extrême...
D'où mon dégoût pour le "roman graphique".

[fanche]

C'est là que je vois les limites de cette définition. Si tu prends Le serpent et la lance alors ça a commencé en roman graphique et ça continue en FB gros formats ou les gros format sont considérés comme des petits roman graphiques? C'est . Un peu comme la mode des romans de plus de 500 pages sinon rien, juste pour remplir, un effet SUV littéraire. Tout ceci est idiot

[cicerobuck]

Perso, quand je parle de ma collection de BD, comics, manga, etc, je parle de ma collection de livres. Et si les gens sont surpris quand ils voient 50% de bande dessinée avec les romans et essais, bah c'est leur problème.

[NDZ]

itou

Pour en revenir à M Le Troll. La vaste blague de citer Casterman en exemple pour le N&B. Quand on voit nombre de leurs livres récents avec du noir pas noir et des pages tellement transparentes que les planches se bouffent les unes-les autres (cf intégrale Alack Sinner). Il faut revenir aux années 80 et avant pour avoir du papier correct pour du noir et blanc chez Caster.