Omega man a écrit:j'ai également du mal quand je ressens l'utilisation du numérique sur ces récits d'époque, ça ne colle pas
Alex W Inker commence par un encrage au pinceau et à la plume, similaire à ses albums précédents comme "Apache" et "Panama", puis il utilise le fusain pour créer volume et lumière. "C'est encre de Chine, fusain, un peu de pierre noire. Ensuite je reviens au blanc une fois que j'ai gommé pour avoir des blancs plus forts à la gouache ou au feutre Posca", explique-t-il. Cette technique, bien que chronophage - deux ans de travail au lieu d'un pour une démarche plus "classique" - lui permet d'obtenir des rendus visuels uniques et expressifs. Pour une séquence de souvenirs en flashback, l'artiste a conçu une mise en page originale en forme de spirale, comparable à un "jeu de l'oie". "C'est sur une sorte de jeu de société qui se lit en escargot, ça enferme la séquence de souvenir, précise-t-il. C’est ce que la BD peut faire de plus différent du cinéma. Et cette mise en scène me permet aussi de jouer avec le lecteur. "
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