Relu le Serpent et le Coyote avant d'enchaîner sur cet Or du spectre.
A la relecture, j'ai encore plus apprécié le Serpent, avec toutefois la même critique qu'initialement : le début est un peu mou et lent, vingt pages sans avancer d'un iota sinon à voir défiler des paysages, en revanche le récit se densifie progressivement et la fin est excellente.
En revanche, pour l'Or du Spectre, c'est tout l'inverse. Cela débute en fanfare, dés le début j'étais dedans, à fond : Chuck sort de taule après 5 années, il retrouve sa chérie Kat, et ensemble décident de partir chercher l'argent que Chuck avait enterré dans une ville-fantôme dans le désert.
Pas de bol : ils arrivent sur place, creusent... et ne trouvent rien, sinon un vieux fou qui leur raconte des histoires à dormir debout.
A partir de là s'enclenche l'histoire, bien menée jusqu'aux 2/3 du récit, avec moults rebondissements prévisibles mais bien amenés. En revanche après
l'arrivée de Clyde, de Stanley et des Indiens
je trouve que ça s'enlise, que c'est répétitif : on a tous les protagonistes et tous les faux-semblants révélés, et on a droit à 25 pages un peu plates, surtout pour moi qui ne suis pas fan des scènes de combat à rallonge.
De surcroît, je trouve que la fin est un peu trop rapide et simple, surtout en comparaison de celle du Serpent.
Bilan : on passe un bon moment, c'est honnête et bien réalisé, mais j'ai été moins enthousiaste que pour le Serpent, j'ai trouvé le récit moins fort et plus simple, on était plus sur du "Tango" que sur un "one shot de chez Signé".
"Mais la plus belle des victoires, mon fils, est de faire battre le coeur de ton peuple.
Je te confie cela, car lorsque ma vie s'achèvera,
Toi, tu seras roi. »
Terenas Menethill II