Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Le polar

Entretien avec Claire Caland & Sandrine Kerion

Propos recueillis par L.Cirade avec la complicité de E.Benoit et A. Perroud Interview 03/11/2025 à 20:15 1426 visiteurs

Le Polar de Claire Caland et Sandrine Kerion (Les humanoïdes associés) reste éloigné du catalogue de type Ce qu’il vous faut avoir lu ou de la compilation de fiches souvent rébarbative. Bien sûr, le livre est un guide qui suggère de découvrir tel auteur, de s’immerger dans une époque ou une autre, de frissonner à la découverte de vilains légendaires ou de saluer la finesse du raisonnement de limiers héroïques. Mais pas que. La présentation fait que le lecteur se voit aussi offrir la possibilité de s’amuser en inspectant les scènes illustrant les incontournables du genre.

Nous avons soumis les deux autrices à un interrogatoire dans les règles de l’Art (à la Sipowicz / Kelly des grandes heures de New-York Police blues). Séparément, comme il se doit pour prévenir toute collusion… 

BDGest’ : Présidente du Festival international Vins noirs de Limoges, les choix de vous confier ce projet a dû paraître une évidence pour les Humanos… A moins que ce soit vous qui ayez posé votre candidature… 

Claire Caland : C’est au printemps 2021 que Cécile Chabraud, éditrice aux Humanoïdes associés, m’a contactée : elle appréciait mon travail de chercheure (en mythologie comparée et littérature de l’imaginaire) et savait que j’avais enseigné le polar... Quelques mois plus tard, je prenais la présidence du festival polars Vins noirs à Limoges. La vie nous réserve bien des surprises ! 

BDG : Ce livre a dû demander un travail de documentation et de lecture colossal. Comment / quand êtes-vous tombée dans le polar ? 

CC : Je suis tombée dans le polar à l’adolescence, avec l’œuvre complète d’Agatha Christie et la tragédie grecque Œdipe-roi de Sophocle. On pourrait dire que j’ai pris les choses par leurs commencements : Agatha Christie est la reine du crime et Œdipe-roi est considéré comme le premier polar de l’humanité. D’ailleurs, compte tenu de sa complexité (un enquêteur-victime et criminel), l’intrigue d’Œdipe-roi n’a jamais été égalée ! 

BDG : Avant, pendant ou après avoir écrit le mot Fin, avez-vous consulté Histoire de la science-fiction publiée précédemment par le même éditeur ? 

CC : La science-fiction, premier opus de la collection « Histoire de… » aux Humanoïdes associés, m’a servi de point de départ pour saisir les attentes et les enjeux d’une telle aventure, avant de m’atteler au scénario, et Sandrine a fait de même avant de dessiner. Nous avions conscience d’une certaine responsabilité à poursuivre une collection documentaire, et j’avais la volonté de m’inscrire dans une continuité, tout en affirmant ma voix propre.

BDG : Vous êtes l’autrice d’une dizaine de livres dont un est consacré aux monstres mythiques : rangeriez-vous certains « vilains » de polars dans cette catégorie ? De monstres mythiques ? 

CC : Dans les polars, les méchants peuvent parfois acquérir une dimension archétypale, voire mythique : Fu Manchu, Fantômas ou Moriarty… C’est plus évident avec Hannibal Lecter, car la représentation du tueur en série dans les polars dépasse la réalité criminelle. À bien des égards, il est autant fantasmé que le loup-garou qui hante les mythes, les contes et la littérature fantastique. Cette proximité n’est pas anodine : elle participe à la construction de fictions puissantes, où l’imaginaire et le réel s’entremêlent pour offrir au lecteur une véritable catharsis. 

BDG : Quels critères ont guidé la sélection des romans ou auteurs représentés ? 

CC : Lors de ma phase de documentation, j’ai croisé plusieurs sources :  essais, articles scientifiques, ouvrages spécialisés, biographies d’auteurs… voire d’éditeurs ! Ce travail de recherche m’a permis de cerner les étapes qui ont jalonné l’évolution du polar, d’en identifier les figures majeures… et aussi de mettre en lumière des noms oubliés par l’histoire littéraire, comme Émile Gaboriau, qui influença Conan Doyle et bien d’autres. Il y a des choix plus subjectifs : on les retrouve dans les conseils bibliographiques. Enfin, le dernier chapitre sur le polar contemporain, par sa fragmentation, montre l’explosion des sous-genres et combien il est impossible d’avoir le recul nécessaire pour trier les meilleurs titres ! L’histoire du polar, stricto sensu, s’arrête au « choc Millenium » au début du 21e siècle. 

BDG :Aviez-vous une liste initiale beaucoup plus longue ? Combien de titres sont-ils cités dans le livre ? (sourire) 

CC : Ma liste initiale de titres était très très très longue, il m’a fallu trois ans et demi d’écriture pour en venir à bout et la réduire de manière raisonnable. Qu’on se rassure donc : dans cette histoire du polar tamisée, on ne trouvera que… quelques milliers de titres !!!! C’est une estimation, car je n’ai pas eu le courage de les compter.

BDG : Avez-vous dû renoncer à certains titres marquants par manque de place ou de cohérence d’ensemble ? 

CC : Écrire une histoire du polar, c’est forcément renoncer et faire des choix. L’important est d’assumer, tout en tentant d’être le plus juste possible ! 

BDG : Y a-t-il des regrets liés à ces exclusions ? Si oui, lesquels ? 

CC : Il y a quelques cases que Sandrine et moi n’avons pas eu le temps de réaliser, dont une qui aurait été formidable, imaginez : une rivière pourpre, avec des nymphéas noirs qui poussent autour, et en premier plan une bonne scène de crime… je n’en dis pas plus !

BDG : Comment avez-vous évité le piège du « livre-catalogue », une simple succession de références ? Comment introduire une approche de type narration dessinée ? 

CC : Pour éviter l’effet catalogue, chaque chapitre met en scène un récit avec son atmosphère et son code couleur : comment Conan Doyle a tué Sherlock Holmes se raconte en… rose ! Pour le parcours de Dashiell Hammett, indissociable des excès et dérives de l’Amérique du début du 20e siècle, le vert s’est imposé : cette couleur emblématique de l’époque était aussi la couleur préférée de l’auteur.  Le tueur en série de fiction né de nos pires cauchemars appelle un gris métallique. Toute la partie purement documentaire est en sépia tout au long du livre. Une fois cette architecture établie, il faut dynamiser l’ensemble, avec des anecdotes étonnantes, des scènes de romans pour donner envie d’aller plus loin. 

BDG : Le terme d’Histoire impose une approche chronologique mais quelles solutions narratives ou graphiques avez-vous trouvées pour donner un fil conducteur, pour classer les œuvres, les auteurs, les thèmes ? 

CC : Le fil rouge ? Dégager les influences et les correspondances, et c’est pourquoi le premier chapitre est si détaillé, car certains auteurs vont intervenir à plusieurs reprises. Ainsi Poe continue-t-il d’influencer des auteurs contemporains comme Stephen King. 

BDG : En tant que lectrice, qu’est-ce qui vous amuse / séduit le plus ? la psychologie de l’assassin ? celle de l’enquêteur ? le « rapport » ou la complicité que l’auteur peut installer avec un personnage récurrent ? autre chose ? 

CC : J’adore les polars roublards qui accumulent les fausses pistes et retombent sur leurs pattes ! Et j’ai une tendresse particulière pour les polars historiques bien ficelés… Si l’auteur ou l’autrice s’amuse avec son personnage et avec nous, quel plaisir ! 

BDG : Estimez-vous avoir expérimenté en matière de narration ou sur le plan graphique ? Si oui, un exemple ? 

CC : Cette première incursion dans le monde de la BD était tout un défi ! Cela m’a pris six mois pour assimiler les techniques et maîtriser la temporalité spécifique au médium. Quand j’ai compris que, d’un point de vue graphique, on avait une grande liberté, je m’en suis donné à cœur joie ! C’est ainsi que les indigestes bibliographies – ce cauchemar pour les chercheurs – sont devenues très amusantes à réaliser.  J’ai adoré les cacher dans des loupes et cheminées, dans un schéma de Cluedo, sur des façades d’immeuble, de maison ou d’hôpital, ou sur une mer déchaînée… Avec Sandrine, quel plaisir ce fut !

BDG : Comment s’est déroulée votre collaboration ? La mise en page / le découpages étaient-ils fixés dès le départ ? Est-ce qu’il y a eu des allers-retours marquants où le dessin a infléchi le texte (ou l’inverse) ? L'idée de cacher des petits indices ? 

CC : La collaboration avec Sandrine a été épatante, dès le début. Très complice.  À partir de mon découpage et d’illustrations piochées dans des livres ou sur Internet, Sandrine s’attelait vaillamment, courageusement, au dessin. À partir d’une première ébauche, nous faisions des allers-retours car nous sommes toutes les deux de terribles perfectionnistes et, ensemble, nous faisions fuser les idées ! Pensez à nous à la page 65 avec sa table de jeu, elle fut l’une des plus difficiles. Au bout d’un an et demi de travail acharné, j’ai développé ma propre approche : après la mise en image finale (cela pouvait prendre plus d’une dizaine de versions par planche), je réécrivais mes textes pour qu’ils collent au dessin. Ce fut un travail de bagnard, mais cela a crée une synergie qui fonctionne très bien, je crois.

Ajouter un élément incongru dans une scène a toujours un sens, rien n’a été laissé au hasard. Ce sont autant d’indices pour les amateurs du genre, les spécialistes de tel ou tel auteur ou encore des indices pour que le lecteur ou la lectrice mène son enquête ! Chez Hitchcock, à la page 133, j’ai demandé à Sandrine d’insérer Le Cri de Munch pour indiquer en quoi ce tableau est une référence importante pour le cinéaste (ce que j’ai lu lors de mes recherches) et faire écho à la page 124 et 129. Et si on regarde à la loupe, la double page 133-134 est truffée d’indices… 

BDG : Quelquefois, deux reproches sont adressés au genre, en particulier dans les dernières décennies :

o La mise en place, le cheminement de l’enquêteur (au sens large) sont souvent plus intéressants que la conclusion / la confrontation finale ?

o Parfois, le lecteur a l’impression que l’auteur distille et régurgite une documentation solide mais de manière assez froide.

D’accord ou non avec ces affirmations un peu provocatrices ?

CC : J’adore vos provocations ! Mais quand on écrit une histoire du polar, il faut prendre garde à ne pas juger. Le polar étant le genre littéraire le plus diffusé et le plus lu, forcément il y a des formules qui se répètent. Mais le genre, de toute façon, est si protéiforme qu’il y en a pour tous les goûts.

BDG : Vous êtes-vous essayée à l’écriture d’un polar ? 

CC : Écrire un polar ? Je préfère autopsier les romans des autres !

BDG :Pour clore, trois questions « tartes à la crème » : Quel est votre polar préféré, ou celui qui symbolise pour vous l’esprit du genre ? 

CC : Le parfum de Patrick Süskind.

BDG : Un héros ou une héroïne de polar qui vous a particulièrement marquées ? 

CC : Jules et Louise Maigret. 

BDG : Et enfin, un auteur ou une autrice de polar qui reste pour vous une référence absolue ? 

CC ; Agatha Christie et Dashiell Hammett, sans eux point de salut !

________________________________________

BDG : Vous avez signé en autrice » complète »  J'ai vu les soucoupes puis Mon rond-point dan ta g… à la Boîte à bulles. S’associer avec une scénariste change-t-il véritablement votre façon de travailler ? 

Sandrine Kerion : L’éditeur voulait développer leur collection "Histoire de" en bande dessinée après un livre consacré à la science-fiction. Il cherchait une dessinatrice avec mon style de trait, disposant d’une expérience en matière de scénario et capable d'accompagner Claire pour sa première réalisation. Je suis arrivée un peu pour la conseiller. En fait, on a travaillé sur le découpage à partir de ses idées, à partir de ses développements de scénario. Puis, nous avons vraiment collaboré : je lui proposais des choses ; elle réécrivait de son côté ; à partir de là, on a eu beaucoup d'échanges et de discussions, beaucoup d'allers-retours. ? C'est ça qui était intéressant. Ce n'était pas seulement du dessin. chose qui ne m'aurait pas forcément intéressée. Nos imaginaires, nos références se sont révélées complémentaires. Les idées venues  au fur et à mesure ont enrichi les très bonnes idées de base. Une collaboration agréable qui m'a beaucoup apporté en termes de créativité. Pour répondre à la question initiale : le fait de travailler avec quelqu'un d'autre m'a amené moi aussi à revoir ma propre façon de scénariser, d'écrire aussi.

BDG : Par rapport à la bande dessinée classique, vous avez expérimenté un certain nombre de choses dans la composition des planches pour éviter l'effet catalogue.

SK : C'est ce que Claire voulait éviter justement et elle a vraiment plein de bonnes idées pour y parvenir, en choisissant un angle de vue, une approche différente à chaque chapitre. En gros, chaque chapitre est consacré à une période dans l'histoire du polar, un auteur emblématique ou un personnage. Des chapitres sont plus biographiques, comme celui sur Agatha Christie, où on l'accompagne de son enfance jusqu'à sa mort, d'autres sont plus axés sur le climat politique d'une époque, comme le chapitre sur le roman noir avec en toile de fond la dépression aux États-Unis, le développement du grand banditisme avec Al Capone, la ségrégation etc.

BDG : Il y a aussi un aspect ludique, avec le jeu qui consiste à cacher ou à présenter les bibliographies d'une manière qui varie...

SK : Oui, voilà, c'est ça. L'idée c'était pas juste de mettre une bibliographie à la fin de chaque chapitre, mais plutôt de l'inclure dans la composition de la page ou de la case. Soit l'insérer dans un élément du décor, soit  vraiment jouer pour la rendre visible. Qu'elle soit intégrée dans le décor. Elle peut être soulignée par une petite loupe, ou incluse dans une cheminée par exemple. Pour introduire la filmographie de Hitchcock, on a imaginé une maison présentée en « coupe » pour en voir l’intérieur. Pour le néopolar, des banderoles de manifestations, présentent les bibliographies. C'est le genre d'idée née en discutant ensemble.

BDG : La planche de la page 65 est présentée comme la plus difficile à composer du livre…

SK : Les chapitres du roman noir ont été extrêmement compliqués. On s'est vraiment pris la tête pour les construire. Il y avait énormément d'auteurs et de références et il fallait pas que ce soit rébarbatif. Cette scène de poker introduit en fait les auteurs et leur bibliographie dans les jetons de poker et leurs personnages, dans les cartes du jeu. Ce genre de case a l'air simple mais s’est révélé compliquée à construire finalement.

BDG : Vous avez parlé d'Hitchcock tout à l'heure. Les scènes de cris et puis le clin d'œil avec Le cri de Munch, c’est venu de qui ?

SK : Certaines choses, je ne me souviens plus qui a eu l'idée, parce que ça s'est tellement mélangé au bout d'un moment. Mais Le cri de Munch, c'est Claire qui voulait l’inclure, dans le grenier de la maison. Elle est critique d'art aussi, elle a une sensibilité particulière, et elle m'a donné l'idée d'introduire des tableaux dans certains décors parce que ça avait une symbolique par rapport à l'auteur ou par rapport à sa vie 

BDG : Dans un même album, vous avez la possibilité de représenter plusieurs époques / styles / courants en ce qui concerne la mode, les intérieurs, la décoration...

SK : L'idée, c'était que pour chaque époque il y ait une ambiance colorée différente. Il y a eu un gros travail sur la couleur. Il fallait jouer avec la tapisserie de l'époque. A chaque fois, les tapisseries, les décors, les meubles changent. 

BDG : au fait, êtes-vous vous-même une grande amatrice de polar ? 

SK : Pas à la base. Plutôt de science-fiction. En revanche, je suis une grande lectrice d'Agatha Christie, un peu moins des auteurs plus actuels. Mais du coup, j'en ai découvert beaucoup et notamment j'ai lu pour la première fois Simenon, Maigret et j'ai vraiment apprécié. J'ai découvert une écriture et une façon d'observer le quotidien que j'ai trouvées vraiment très touchantes et justes. Vraiment une belle écriture. J'ai essayé, pour certains chapitres, de relire certains romans. Quand le chapitre consacré à un auteur était suffisamment long dans notre livre, j'ai essayé de lire un ou deux romans pour m'imprégner un petit peu de l'écriture, de l'ambiance. Sinon Claire me transmettait des extraits des livres.

Quand il s'agissait d'un auteur auquel un chapitre était consacré, j'ai essayé moi-même de relire les livres. C'était important pour moi de bien reconstituer certaines scènes en partant du texte original.

BDG : Un mot sur la couverture ?

SK : A la base, nous étions parties sur une idée complètement différente, un peu plus classique. Notre éditrice a souhaité quelque chose d'un peu plus épuré. En discutant, associer une main de femme et une arme actuelle – modèle validé par un armurier – est une chose qui s’est imposée. Des mains de femmes ont écrit des polar - on s'en rend compte en lisant cette Histoire du polar justement - ,très tôt, dès le 19e siècle. Les oiseaux d'Hitchcock sur la couverture, figurant cinéma et littérature, a trouvé une place finalement assez rapidement.

BDG : Y a-t-il un profil-type de la personne qui vient à votre rencontre pour des dédicaces ? Est-ce qu'il y a des demandes particulières ? 

SK : C'est vraiment extrêmement varié. Plutôt des gens d'une quarantaine d'années globalement, peu d'une vingtaine d'années. Autant de femmes que d'hommes. Je pense que c'est un lectorat vraiment très varié. Pas de demande particulière. Ce qui ressort surtout, c'est que beaucoup de gens apprécient Sherlock Holmes.

BDG : Sur quoi travaillez-vous actuellement ?

SK : Pour l'instant, j'écris pour moi surtout, un scénario de fiction. 


Propos recueillis par L.Cirade avec la complicité de E.Benoit et A. Perroud

Information sur l'album

Le polar

  • Currently 0.00/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Notez l'album (0 vote)