bon, il fallait bien choisir un sujet
alors, après avoir relu le premier cycle, je m'attaque enfin à
car l'enfer est ici.
En fait, à l'époque de leur parution, j'avais beaucoup aimé
le pouvoir des innocents et
l'esprit de Warren, mais lorsque les nouveaux cycles ont débuté, je saturais un peu en terme de bande dessinée et j'avas fait l'impasse. Mais avec la publication de l'intégrale de
car l'enfer est ici et en attendant celle des
enfants de Jessica, je me suis enfin décidé à sauter le pas.
j'en suis plus ou moins au tome 4 (l'intégrale ne reprend que le chapitrage, mis ne mentionne pas les différents tomes, ce qui est finalement logique, cette histoire gagnant à être lue d'une traite)
ce deuxième cycle réussit à conserver le même esprit général, sans la dimension complotiste, mais avec un côté encore plus militant. Le risque est toujours dans tomber dans une forme d'angélisme, ce qui n'est pas le cas jusqu'ici. Le récit est toujours bien construit, laissant la place aux personnages pour exister sans négliger la tension. Les rebondissements sont bien amenés. C'est franchement un page turner. On a toujours envie de savoir ce qui va advenir ensuite.
je ne regrette pas d'avoir attendu. Au moins, j'ai l'intégralité de l'histoire sans devoir attendre
Les nouveau personnages enrichissent agréablement l'univers. Le seul détail qui me dérange, c'est de voir la fiole de John Goodman. Pas que je n'apprécie pas l'acteur, mais je trouve toujours que donner le traits d'un acteur à un personnage de BD relève du gadget.
et restera toujours la question déjà posée 1000 fois et qui agace les auteurs, pourquoi cette fascination pour les USA ? Pourquoi ne pas la situer en Europe ? L'exotisme de la soft power US rend-elle le sujet plus sexy que s'il avait été situé à Paris ou Marseille ? Le lecteur est-il plus réceptif à un imaginaire qui rappelle les films et les séries ? Cela permet-il une distance qui permet d'aborder de manière décomplexée des sujets qui seraient perçus comme plus clivant chez nous ? Jessica Ruppert aurait-elle été moins crédible si elle avait été au PS ?
ce n'est pas une critique, c'est une question candide, même si ressassée sans doute déjà mille fois