[PREVIEW] Terra Australis, Terra Doloris - Bollée, Nicloux

[Nirm]

Message précédent :
En effet une histoire prenante.
À travers le destin de 2 personnages, un homme et une femme, racontés en 2 gros chapitres (+ un prologue et un épilogue), LFB et P. Nicloux nous ramènent en Australie mais pas seulement.
Une véritable fresque, forte, poignante, rude qui retrace l'histoire du monde.
Un pavé de plus de 300 pages au souffle épique, très bien raconté et superbement mis en images, que j'ai dévoré d'une traite.

Bon ben j'ai plus qu'à aller acheter le premier.

[icecool]

J'avais déjà chroniqué ce livre - évidemment conseillé ! - ici :

http://bdzoom.com/129532/lart-de/%C2%AB ... ic-bollee/

[yannzeman]

Je ne suis pas très client de ce genre de livres, à la base. Je suis plutôt BD FB classique (les grands anciens, et assimilés).
Mais il m'arrive de me laisser aller à lire certaines BD, souvent parce que le graphisme me séduit, ou parce que le thème évoque la Bretagne, par exemple.

Là, la couverture, je l'ai trouvée superbe, et j'ai cru que j'allais retrouver un graphisme proche des albums de emmanuel Lepage ("Ar Men, l'enfer des enfers") ou de guillaume Sorel ("Algernon Woodcock").

Mais en feuilletant (rapidement) l'album, je suis tombé de haut.
Alors j'ai reposé l'album dans le rayonnage, et à la place, je me suis vengé sur des intégrales ("Ric Hochet", "Benoit Brisefer", "Les schtroumpfs"...) !
Le dessin de couverture est vraiment trop différent de celui du contenu...

[Nirm]

Comme pour les comics tu veux dire ?

[yannzeman]

Comme pour les comics tu veux dire ?

Pire.

Pour les comics, j'ai trouvé la différence entre la couverture et le contenu trop important dans un recueil, une traduction VF de quelque chose qui, si ça se trouve, n'existe même pas aux USA.
(j'explique le contexte, pour ceux qui n'ont pas suivi nos échanges dans la partie "comics", le topic dédié à "ultimate spiderman")

La pratique existe aux USA, de faire dessiner les couvertures par des artistes au style résolument différent de celui qui dessine l'intérieur, mais surtout chez vertigo, et pas dans les superhéros Marvel ou DC.

Et chez Image, un "Manifest Destiny" en couverture est conforme au dessin à l'intérieur, par exemple.

Là, le dessinateur est le même, à l'intérieur et en couverture (corrigez-moi si je me trompe).
Mais le dessin intérieur m'a semblé totalement différend de celui en couverture, d'ou ma déception.
Et mon incompréhension.

[cedd79]

Je peux comprendre la déception lorsque le dessinateur de la couverture n'est pas le même qu'à l'intérieur. Même lisant très peu de comics, je m'en suis rendu compte.

Avec Terra Doloris, couverture superbe et dessins encore plus puissants. Pour ma part, je suis graphiquement sous le charme total...

Pour ce qui est classiques, ben ce sont les classiques, avec leur pouvoir nostalgique, cependant je trouve bien moins fort que le titre Terra Doloris en question. Mais ce serait l'objet d'un autre topic...

[Nirm]

Non mais faut arrêter aussi de vouloir exister à tout prix en venant expliquer que malgré Terra Australis, malgré la preview et malgré tous les posts ici il ne savait pas que le dessin était en noir et blanc... Et que du coup il n'achètera pas (comme s'il allait l'acheter même en couleurs) parce qu'on le flouerait...
Ce besoin de dire aux auteurs qu'on ne va pas acheter leur bouquin en expliquant que dès le départ ce n'est pas sa came puis en avançant un prétexte bidon, c'est toujours drôle....

[kobaia]

Tout est prétexte pour yannzeman, pour faire croire qu'il va sortir de sa zone de confort, et en fait, non. Et je ne vois pas l'intérêt de venir sur les sujets pour dire "J'ai voulu tester, mais en fait truc muche, donc je vais lire ce que je connais déjà par coeur".

Pour revenir au sujet, j'ai acheté Terra Doloris, ayant adoré Terra Australis. La lecture est prévue lundi prochain (je ne travaille pas, je vais en profiter pour lire au parc).

[pulpy]

En effet une histoire prenante.
À travers le destin de 2 personnages, un homme et une femme, racontés en 2 gros chapitres (+ un prologue et un épilogue), LFB et P. Nicloux nous ramènent en Australie mais pas seulement.
Une véritable fresque, forte, poignante, rude qui retrace l'histoire du monde.
Un pavé de plus de 300 pages au souffle épique, très bien raconté et superbement mis en images, que j'ai dévoré d'une traite.

Bon ben j'ai plus qu'à aller acheter le premier.

Du coup cet avis me confirme qu'on peut lire ce Terra Australis indépendamment du "1er tome". Ca combe bien, cette histoire-là m'intéresserait davantage que la première, sur le papier en tous cas.
La présence du dessinateur en festival à La Seyne sur mer dans quelques semaines sera peut-être l'occasion de craquer.

[cedd79]

Du coup cet avis me confirme qu'on peut lire ce Terra Australis indépendamment du "1er tome". Ca combe bien, cette histoire-là m'intéresserait davantage que la première, sur le papier en tous cas.
La présence du dessinateur en festival à La Seyne sur mer dans quelques semaines sera peut-être l'occasion de craquer.

Si tu n'as pas lu le premier, franchement fonce. C'est vraiment passionnant. Je ne voyais pas comment les auteurs pouvaient raconter cette histoire sans tomber dans un livre justement d'histoire. C'est pile le contraire. Une BD d'aventure comme on aimerait plus souvent en lire !

[Nirm]

Oui pulpy, tu peux y aller puisque c'est mon cas et que ça ne m'a pas gêné.
Et comme l'a expliqué LFB ici, le prologue (bien amené au passage) sert de "rattrapage" pour les lecteurs comme toi et moi (même si je me doute qu'en plus de 500 ils ont dû en raconter bien plus que dans la trentaine du prologue).

[Olaf Le Bou]

Du coup cet avis me confirme qu'on peut lire ce Terra Australis indépendamment du "1er tome". Ca combe bien, cette histoire-là m'intéresserait davantage que la première, sur le papier en tous cas.
La présence du dessinateur en festival à La Seyne sur mer dans quelques semaines sera peut-être l'occasion de craquer.

Si tu n'as pas lu le premier, franchement fonce. C'est vraiment passionnant. Je ne voyais pas comment les auteurs pouvaient raconter cette histoire sans tomber dans un livre justement d'histoire. C'est pile le contraire. Une BD d'aventure comme on aimerait plus souvent en lire !

moi, j'ai tellement aimé Terra Australis, que je place très haut dans mon panthéon personnel de mes BD préférées, que je n'ose pas franchir le pas de cette suite, par peur d'être déçu.

[Mr Degryse]

Pareil

[LFB]

Merci pour les premiers avis (très) positifs, cela fait évidemment (très) plaisir.
Pour ceux qui, curieusement, hésitent, je dirais juste : ayez confiance...!
Je reste à votre disposition à tous si vous avez des questions.

[Nirm]

J'en ai une moi.
Quand est l'idée de revenir dans cette univers ?
Dès Terra Australis ?
Dès les premiers retours ?
Plus tard ?

On est quand même sur un format (pagination, prix, couleurs) atypique et autant c'était un pari réussi pour le premier autant celui-ci va amené des questions sur la pertinence et du coup vous allez prêter le flanc à toutes sortes de critiques sur vos intentions. Du coup, pourquoi et quand est née cette idée de Terra Doloris ?

[Olaf Le Bou]

un élément de réponse :

Pour être tout à fait honnête, mon premier plan pour Terra Australis faisait 800 pages... mais avec Glénat, on avait décidé qu'on n'irait pas au-delà de 500 pages, donc j'avais fait des "coupes". Il est vrai que le succès (à la fois critique, d'estime et commercial) du livre nous a fait nous demander si on ne pouvait pas poursuivre l'aventure éditoriale. J'avais donc "en réserve" un épisode assez incroyable qui concerne majoritairement une prisonnière (qu'on aperçoit dans Terra Australis d'ailleurs...) et dont l'histoire entre les années 1788 et 1793 sera racontée dans un premier chapitre. Le deuxième chapitre couvrira les années 1793 à 1799 à travers un autre prisonnier dont je n'ai découvert l'histoire que récemment mais qui est elle aussi hors du commun... Le synopsis que j'ai écrit pour Glénat et Philippe Nicloux en début d'année n'a fait que conforter tout le monde que ça devrait valoir le coup...

[LFB]

Je serai franc : j'avais incorporé dès 2008, lorsque j'ai présenté Terra Australis à Glénat, les épisodes concernant Mary Bryant, Edward Edwards et Thomas Muir dans le projet. Pour moi, ils faisaient bien partie de l'histoire dès le début.
Puis, une fois que la réalisation du projet a été lancé, je me suis penché évidemment beaucoup plus précisément sur mon découpage et ma "mise en scène" et je me suis rendu compte que j'avais besoin de 800 pages pour tout raconter...
Avec Glénat, on s'est sagement dit qu'un premier volume de 500 pages suffirait... et j'ai donc refait mon plan en me concentrant sur l'avant voyage, le voyage proprement dit, et les premiers mois de la colonie.
C'était assez évident de "mettre de côté" les histoires Bryant et Muir qui sont de toute façon plus tard dans l'histoire globale...
Donc, dès le départ quand même, ils étaient là.
Et je ne peux qu'avouer que j'ai encore 200 pages de réserve au moins pour une autre histoire fascinante, que je garde au chaud si on devait encore continuer nos "chroniques australiennes" dans le futur !

[Nirm]

Merci.

Comme indiqué je n'ai pas (encore) lu Australis mais on sent bien qu'il s'agit d'un tout, axé sur la terre et la manière dont elle a été peuplée avec son lot de souffrances.
De plus je trouve, bizarrement peut-être, que les 2 histoires (de Mary et Thomas donc) se font écho ; un même souffle, un même esprit libre, ce sentiment d'aventure et de destin (dans le sens destinée) plus fort que les éléments et les Hommes.
Bref ces 300 pages vont m'emmener vers les 500 autres en attendant, je vous le souhaite, les 200 prochaines.


Autres questions, peut-être plus techniques, vous avez livré toute l'histoire (découpée ou non) d'un bloc à Philippe ou par séquences ?
Au delà de la mise en scène et de la narration graphique, y'a t-il eu (un peu, beaucoup, pas du tout) d'ajustements/retouches/réécritures ou tout "était là" dès la première "livraison" ?

[denisc]

Je vais dire un truc : Philippe Nicloux et Laurent-Frédéric Bollée = gars sûrs ! Voilà, faites de nouveaux albums, c'est achat garanti les yeux fermés.

En ouvrant le livre, on entre dans l'aventure comme au premier tome ! Toujours aussi prenant.... C'est mon coup de coeur du moment ! On peut faire de belles histoires ET les mettre en image avec de très beaux dessins ! Je regrette parfois que le "roman graphique" oublie cette deuxième notion.

Un petit défaut quand même à signaler : 5 ANS !! 5 ans pour un deuxième tome ! Voilà c'est dit

[yannzeman]

Tout est prétexte pour yannzeman, pour faire croire qu'il va sortir de sa zone de confort, et en fait, non. Et je ne vois pas l'intérêt de venir sur les sujets pour dire "J'ai voulu tester, mais en fait truc muche, donc je vais lire ce que je connais déjà par coeur".

Pour revenir au sujet, j'ai acheté Terra Doloris, ayant adoré Terra Australis. La lecture est prévue lundi prochain (je ne travaille pas, je vais en profiter pour lire au parc).

En fait, je décris ce que j'ai réellement fait, la semaine dernière, quand je me suis rendu dans ma librairie favorite.
Libre à vous de juger que cela n'a pas d'importance.
Je ne suis qu'un lecteur lambda.

Mais c'est une réaction qui en vaut d'autres, qui disent qu'ils adorent l'album.
Moi je n'ai pas pu aller au delà du feuilletage, à cause du dessin intérieur.

Pour quelqu'un qui cherche des avis sur cet album, c'est une info comme une autre.
Qui leur dit : "attention, le dessin en couverture est très différent de celui à l'intérieur".

Je n'ai pas dit que le dessin intérieur, et le contenu général de l'album étaient mauvais (je ne les ai pas lu), mais simplement qu'il y a une différence avec la couverture.
Et comme c'est la couverture que j'avais trouvé fabuleuse, j'ai reposé l'album.
Je ne suis pas le seul à le faire.

Et oui, effectivement, j'ai pris à la place le volume 1 de l'intégrale de Ric Hochet, et j'ai redécouvert avec plaisir des BD que je connaissais mal. La BD est un plaisir, pas un devoir ou une souffrance.

[Olaf Le Bou]

en fait c'est toi le plus aventureux de nous parce qu'il ne me serait jamais venu à l'idée ne serait-ce que de feuilleter un Ric Hochet.