Bon, miraculeusement, j'ai eu le temps de le voir aujourd'hui.
Monsieur euh avait raison de dire que ce doit être le moins intéressant
Ce n'est pas nul, ni honteux, mais très bateau et planplan (mais y avait-il moyen d'en tirer autre chose avec John Wayne?).
L'avantage c'est que c'est court et qu'on ne s'ennuie pas.
On suit donc les derniers jours de notre gâchette de l'extrême qui prend ses quartiers dans une pension tenue par une veuve et son fils (Ron Howard, le réalisateur). Une vieille gâchette, au caractère bien trempé, qui bien sûr s'assagit en quelque sorte auprès de la veuve et de son fils. Tout est cousu de fil blanc, on sait où est à chaque moment, où sait comment ça va se terminer. Pas vraiment de surprise, les acteurs font le job, John Wayne reste monolithique jusqu'au bout. Pourtant, avec l'histoire de l'homme qui a fait son temps, dans une époque qui change (et qui donc n'a de toute façon plus sa place) y avait de quoi faire quelque chose de plus marquant.
Malgré tout, ça se laisse regarder, la "romance" entre Wayne et Bacall fonctionne bien, la relation père/"fils" aussi, tous les à côtés aussi, c'est juste que pour le dernier des géants (le titre original est moins grandiloquent : "The shoutist"), on pouvait s'attendre à un truc qui lorgne plutôt du côté d'Impitoyable. L'histoire se passe sur quelques jours seulement (une bonne semaine) mais on a vraiment l'impression que le temps passe (contrairement à A l'ouest rien de nouveau 2022 où la gestion du temps est mal fichue) et que cette semaine aura été plus importante que de nombreuses années pour ceux qui l'ont vécue (notamment pour le fils, mais aussi pour Bacall et Wayne)
Sinon, niveau réalisation, c'est très propre, mais pas dingo, on a eu droit à bien mieux de la part de Siegel, la photographie classique, et la musique pas mémorable.
Un petit 10/20