* * * Ciné-Club 127 Looking for Mr Goodbar (Brooks 77) * * *

[jolan]

Message précédent :

Mais oui, bien sur, Danielle Darieux !! J'ai failli citer Ventura mais je me suis dit "Un Ventura, tu t'en souviendrais".
Merci !!

Je ne l'ai pas vu depuis 30-40 ans, je le reverrai avec plaisir.

Dans la même veine, mais qui a très nettement ma préférence, il y a "Le Repas des Fauves" avec les excellents dialogues là aussi de Jeanson. Un film méconnu mais qui est un petit bijou.

[jolan]

Voici le nouveau film

[Révéler] Spoiler:

https://we.tl/t-LXWet1X1Yh?utm_campaign=TRN_TDL_05&utm_source=sendgrid&utm_medium=email&trk=TRN_TDL_05

[Le Rescator]

Mais oui, bien sur, Danielle Darieux !! J'ai failli citer Ventura mais je me suis dit "Un Ventura, tu t'en souviendrais".
Merci !!

Je ne l'ai pas vu depuis 30-40 ans, je le reverrai avec plaisir.

Le twist final surprend au premier visionnage, et on le revoit effectivement avec plaisir les fois suivantes pour mieux apprécier encore la mécanique de mise en scène et les dialogues, la qualité du N&B, associés au jeu des acteurs dont certains ont continué à nous ravir par la suite ...

[jolan]

Et c'est reparti pour le festival de portes ouvertes.

J'ajouterais qu'il y a certains autres acteurs qui n'ont pas continué à nous ravir par la suite

[JayCee]

Merci pour le flim !
Je n'ai pas du tout le temps de les regarder maintenant (2e déménagement en 4 mois) mais je les mets de côté pour les soirées d'hiver

[Mr Degryse]

Film assez proche de Trois Milliards d'un coup (Robbery) du même Yates dans sa façon quasi maniaque, documentaire de filmer les milieux interlopes. Ici ceux de Boston plutôt que ceux anglais. On retrouve des scènes de hold up ou on nous montre tout de la conception méthodique, à la réalisation dans les moindres détails puis l'enquête qui suit. En moins spectaculaire donc grand public que Robbery. Ne pas se fier à l'affiche qui laisse penser qu'il s'agit d'un film d'action ! On est dans le polar pur et dur ou on se dit dès le départ que cela va mal finir. Le terme "Copains" est d'ailleurs assez ironique. Tout ce petit monde de la criminalité se connait. Ils magouillent entre eux et prônent un code d'honneur ou on se protégerait et ou jamais on ne dénoncerait son semblable sous peine de mort. Bien entendu, cela se trahit, ment, collabore avec la police pour se protéger. Police dont les méthodes paraissent aussi très douteuses. Les 2 camps se valent. Tous des salauds à la moralité douteuse.
Le film a un rythme assez lent mais est touffu dans ce qu'il raconte et le nombre de personnages déployés. On assistera à des braquages, on suivra un trafiquant d'armes, un indic bien pourri et fourbe, une enquête policière et aussi les combines de ce loser d'Eddie Coyle pour s' en sortir et qui est le véritable pigeon de l'affaire.
La promotion met en avant Mitchum qui campe ce personnage vieillissant, gangster en déclin mais tout le casting est parfait. Je ne suis pas sûr que Coyle soit le perso qu'on voit le plus à l'écran durant le film.
Je n'ai pas lu le livre dont est issu le long métrage donc je ne peux dire si il est fidèle mais c'est clairement ce que j'attends d'un polar. Il ya aussi une excellente B.O
Yates est donc un réalisateur dont les 4 films découverts ( Robbery, la guerre de Murphy, Eddie Coyle et la bande des quatre) récemment m'ont enchanté. Seul son Krull kitchissime m'aura douché même si il comportait des bonnes choses ( musique et quelques visuels ).
Un réalisateur dont je vais continuer à explorer la filmographie même si il semblerait d’après les critiques lues ici ou là que j'aurais vu ses meilleurs.
Un réalisateur qui mérite d'être plus connu que pour sa poursuite de Bullit.

14.5/20

[Aleksi]

Les amis d'Eddie Coyle : 10/20

Par un bienheureux hasard le film est passé sur Paramount channel (je crois) lundi soir, je l'ai pris en cours de route (au moment où le jeune trafiquant d'arme récupère des armes de nuit près d'un bois, d'une rivière ? à peu près à 40/50 min de film) et cette scène était plutôt bien fichue, y a de la tension, on ne sait pas s'il y a un guet-apens (au final non) mais bref, j'ai été pris dans le film que j'ai suivi jusqu'au bout. Je découvre par la suite Robert Mitchum, vieil imper comme son regard, Eddie Coyle fait ses courses et récupère les armes auprès du jeune, puis on perd Robert pendant un bout de temps, avec une longue séquence d'attente de flics surveillant le jeune trafiquant d'arme qui devait vendre des armes à un couple de futurs jeunes braqueurs. Puis comme l'a dit Mr Degryse, on va et on vient avec Eddie et surtout ses "amis" pour le coup, le titre est bien trouvé car en effet, Eddie n'est pas forcément le personnage central, il n'y en a pas vraiment ou alors un trio avec Eddie, Dillon le patron (?) de bar et le jeune trafiquant d'arme et dans une moindre mesure le flic et l'équipe du braquage.
C'est loin d'être un film d'action, mais on ne s'ennuie pas vraiment car la tension est là et l'on suit avec intérêt les personnages pour savoir ce qu'il va se passer, pour voir où nous entraine l'histoire. Par la suite j'ai regardé le début que j'avais raté, et c'était chouette, car en quelques scènes de vie familiale, on y croit à cet Eddie Coyle et ses petites magouilles. Les acteurs font bien le job.

Alors pourquoi un petit 10 ? Parce que la photographie est mauvaise (en tout cas, elle me plait pas), on dirait un vieux téléfilm, la mort d'Eddie est complétement ratée à mon sens (le film me faisait penser vaguement à Mystic River et la fin de Tim Robbins, est bien plus dramaticoémotionnellement réussie), y a deux scènes de braquages et elles sont vraiment très proches (d'accord c'est le même mode opératoire et la même équipe, mais y avait moyen de faire différent dans la mise en scène je pense), j'ai pas hyper accroché à la B.O que j'ai trouvée passe-partout (j'ai bien aimé, j'aime les basses qui groovent mais je ne m'en rappelle absolument déjà plus).
Un petit film noir sympathique mais dont je ne suis pas sûr d'en garder un grand souvenir.

[jolan]

Mais c'est que ça embraye vite par ici

Ok, qui pour proposer la séance suivante alors ?

Et je mate le Yates très prochainement.

[Aleksi]

Pour la suivante je passe la main ou alors je verrais le film fin août

[Mr Degryse]

Je pars le 12 aout en vacances. si c'est avant c'est jouable sinon dur.

Quelqu'un a vu ou entendu parler du Roi de Paris de Dominique Maillet avec Philippe Noiret. Gros bide à sa sortie. sortie sabordée par ses producteurs et invisible depuis 30 ans. Il est redispo maintenant. cela me dit bien.

Sinon il y aussi the musiclovers (La Symphonie pathétique ) de Ken Russel sur la vie tourmenté de Piotr Tchaïkovski.

Je suis aussi partant sur d'autres Ken russel

[jolan]

Ce sera forcément avant le 12 août, on est le 26.
On est capable de mater un film en deux semaines quand même...

Comme tu viens de proposer la dernière séance et qu'Aleksi n'est pas dispo pendant un mois, je me disais que Euh (ou sa fille) pourrait proposer une liste...
Sinon bah tu proposerais une liste (de films, pas d'envies)

[euh... si vous le dites]

Ce sera forcément avant le 12 août, on est le 26.
On est capable de mater un film en deux semaines quand même...

Comme tu viens de proposer la dernière séance et qu'Aleksi n'est pas dispo pendant un mois, je me disais que Euh (ou sa fille) pourrait proposer une liste...
Sinon bah tu proposerais une liste (de films, pas d'envies)

Non moi je propose rien, j'ai déjà assez à faire pour voir le Yates et essayer de rattraper Liberty Valance.

[jolan]

Alors à Mr Degryse

[Mr Degryse]

Alors petite thématique acteur Oliver Reed:

- l'aventure sauvage de Sidney Hayers de 1966
- Love de Ken Russel de 1967
- Oliver! De Carol Reed de 1968
- La poursuite implacable de Sergio Sollima de 1973

[euh... si vous le dites]

The friends of Eddie Coyle (Peter Yates)

Solide polar que je suis heureux d'avoir pu découvrir.
La scène du générique est superbe dans sa gestion de l'espace et de l'action. Un modèle de sobriété et de fluidité.
Et c'est ce qu'on retrouvera dans l'ensemble du film, dans la manière qu'il a de gérer avec une clarté et un rythme remarquables à la fois les différents fils narratifs et un casting imposant.
Contrairement à Aleksi, j'aime cette esthétique du cinéma des 70's, faite de lieux impersonnels, d'intérieurs miteux, de bars minables, de parkings banals, débarrassés visuellement de toute l'iconisation que les films noirs classiques biberonnés à l'expressionnisme ont pu leur conférer. Dans ce contexte, et contrairement à Aleksi de nouveau, je trouve la scène de la mort minable d'Eddie Coyle réussie parce qu'elle est tout à fait dans le ton du film. On retrouve le thème habituel de la fatalité mais c'est une fatalité un peu minable, à la hauteur de ces personnages sans grandeur.

Ma note : 14/20

[Aleksi]

[Mr Degryse]

la scène de la mort minable d'Eddie Coyle réussie parce qu'elle est tout à fait dans le ton du film. On retrouve le thème habituel de la fatalité mais c'est une fatalité un peu minable, à la hauteur de ces personnages sans grandeur.

[jolan]

Quatre films (bah ils sont passés où les films dont tu parlais plus haut ?), je réduis les points :

- L'aventure sauvage (Sidney Hayers 1966)
- Love (Ken Russel 1967) 2 pts
- Oliver! (Carol Reed 1968) 1 pt
- La poursuite implacable (Sergio Sollima 1973)

[Mr Degryse]

Il y en a que j" ai vu hier: le roi de Paris. J'ai mis mon avis sur le sujet film vu en dvdd.

Sinon Ordre de préference:

- l'aventure sauvage 2 points
- love 1 points

[jolan]

Oui, j'ai lu ton avis.

Evidemment, si tu attribues 6 points et moi 3 points (c'est pourtant pas faute de l'avoir précisé), on va vite être départagés.

Bon, pour l'instant le film à trois points l'emporte... (et comme on ne sera que deux à participer...)

[Mr Degryse]

Je corrige.