nexus4 a écrit:Mr Degryse a écrit:On est pas tous comme çà Nexus.
J'entends bien, je fais la différence entre ceux qui discutent et ceux qui se gaussent.  
 A aucun moment de mon coté je ne parlais de culture du viol. Je ne dis pas que c'est gratuit mais que Leone a un problème qui me semble d'ordre psychologique avec sa représentation de la femme (ou de la représentation qu'il nous offre de la femme, si ca fait une différence). Mais comme je le disais il en va de même chez Hitchcock, Truffaut etc. La thèse du réalisme se défend mais ca met d'emblée pas mal d'auteurs dit réalistes du coté des édulcorés. Ils sont même très rares à les traiter aussi mal. 
Par exemple La révolution s'ouvre, peu ou prou, sur le héros qui viole avec une grande satisfaction une bourgeoise. C'est quand même pas banal. Ok ça le pose comme d'entrée de jeu comme un beau salopard, sans compter les meurtres, ca a un intérêt de présentation du personnage. Mais avait-on la même lecture en 70 que maintenant. 
Tout cumulé, il n'y a que Claudia Cardinale qui se sort la tête haute de toute la filmo (mais violée). Ca me semble pas anodin.
 
De mémoire, dans cette scène du début de la Révolution, les hommes de la diligence finissent entièrement nus, à quatre pattes, un peu comme des animaux, sous les rires gras des enfants de la famille. Une scène d'humiliation qui met mal à l'aise de la part du héros. Imaginons la même scène avec des femmes, je pense que ce serait perçu comme à peu près aussi choquant que le viol, qui lui est suggéré. Dans cette discussion, on se demanderait probablement si Leone n'a pas du plaisir à montrer des femmes ainsi humiliées face à la caméra.
Sur le fond, je suis d'accord qu'hommes et femmes sont très mal traités dans les films de Leone. Le souci avec la représentation des femmes y est surtout qu'hormis Claudia Cardinale elles sont vraiment quantité négligeable. Il n'y a pas de personnage féminin d'envergure. Mais c'est un peu la loi du genre dans les westerns.