encore un choix de mes gosses que je dois supporter avec stoïcisme
un remake d'un film québecois (c'est quoi, cette manie des remakes ? plus moyen de pondre un concept original ?) qui allie le talent de metteur en scène d'Olivier Baroux et l'abattage charismatique de Tarek Boudali.

le concept vaut ce qu'il vaut: un mythomane maladif se réveille un matin et tous les bobards qu'il raconte depuis son enfance sont devenus réalité. Et c'est un gros bordel avec catastrophe en série.
Construire un film autour de Tarek Boudali est franchement osé. Il est sympathique mais avec le charisme d'un tournevis. Il est entouré d'Artus qui fait toujours la même chose, même s'il le fait pas trop mal. On peut en dire autant de Pauline Clément et Bertrand Usclat. Il n'y a qu'Artus qui fait un peu plus que servir la soupe. De là, le scénario lance des pistes sans jamais les exploiter (c'est quoi, ce truc des moines qui sort de nulle part pour y retourner aussi sec ?), se vautre dans les lieux communs et ressemble à un sketch moyen tiré en longueur comme un vieux chewing gum déjà trop mâché. Un Kad Merad ou un Jean-Paul Rouve auraient pû donner un peu de corps à l'ensemble, mais Tarek Boudali en est incapable. Et comme c'est filmé comme un épisode de "la plus belle la vie commence aujourd'hui sous le soleil", l'ennui est total
eux ont aimé. Ne me laissez pas oublier de les déshériter
et, une fois de plus, big up au stagiaire pour le photoshop de l'affiche