c'te bête de scène quand même...

Brian Addav a écrit:Bannon, il l'a viré quand le mec a voulu attaquer la Russie, la Chine, les noirs, les hispaniques etc.
Bolton, il s'est fâché avec lui quand il a finalement refusé de bombarder l'Iran, et surtout quand il s'est rendu que ce dernier préparait une intervention militaire dans son dos pour apporter la démocratie au Venezuela. Là il l'a viré.
(et c'est là qu'il s'est mis à dos la partie faucon des républicains).
toine74 a écrit:2x président, prix Nobel (en carton, mais Nobel quand même) et meilleur orateur depuis Kennedy et tu fais la fine bouche.![]()
Peu importe l'occasion ou le public, c'est une bête dans ce genre d'exercice.
e m a écrit:Contrairement à ses prédécesseurs et son successeur, ce n'est pas un va-t-en guerre.
han_solo a écrit:toine74 a écrit:2x président, prix Nobel (en carton, mais Nobel quand même) et meilleur orateur depuis Kennedy et tu fais la fine bouche.![]()
Peu importe l'occasion ou le public, c'est une bête dans ce genre d'exercice.
Obama est un excellent orateur, personne ne le conteste.
En revanche, son Nobel de la paix, c'est une vaste supercherie !
Brian Addav a écrit:Y'a un moment, faut atterrir, Kamala, c'est un boulet. Alors c'est une marionnette, elle fera ce qu'on lui dira
nexus4 a écrit:Brian Addav a écrit:Y'a un moment, faut atterrir, Kamala, c'est un boulet. Alors c'est une marionnette, elle fera ce qu'on lui dira
Des arguments pour cette affirmation ?
Des VP qui sont devenus POTUS depuis 100 ans on a Truman (pas un rigolo), Johnson (parfois rigolo mais potentiellement suspect de pas l'être du tout) , Ford (bon lui on sait même pas épeler son nom), Papa Bush (qui n'était pas papa poule
) et Biden.
Donc je vois pas trop en quoi elle serait une femme de paille.
Le gâchis de Trump, le combat de Harris
Quel a été le moment le plus bouleversant de la convention démocrate à Chicago ?
À mes yeux, ça n’a pas été le discours d’un des grands ténors du parti, même si plusieurs étaient remarquables.
Ce fut le témoignage de trois femmes – et du mari de l’une d’elles – qui ont pris lundi soir la défense du droit à l’avortement à la lumière de drames personnels vécus.
« J’ai été violée par mon beau-père après des années d’abus sexuels. À l’âge de 12 ans, j’ai fait mon premier test de grossesse et il était positif », a confié Hadley Duvall, une jeune femme du Kentucky. C’est la première fois qu’on m’a dit : tu as le choix. Je ne peux pas imaginer ne pas avoir le choix. Mais aujourd’hui, c’est la réalité pour de nombreuses femmes et jeunes filles dans tout le pays, à cause des interdictions d’avortement décrétées par Donald Trump.» Hadley Duvall
La jeune femme a ensuite lancé : « Kamala Harris signera une loi fédérale pour restaurer le droit à l’avortement. Elle se battra pour toutes les femmes et toutes les filles, même celles qui ne se battent pas pour elle. »
Cet enjeu fondamental est en effet au cœur de la campagne de Kamala Harris.
Et à l’issue de la convention, il m’apparaît encore plus clair qu’auparavant qu’il mobilisera une partie non négligeable de l’électorat.
Se battre pour protéger le droit à l’avortement a toujours fait partie des discours des démocrates. Mais pendant longtemps, ce combat n’était que théorique.
On luttait contre une menace.
Du genre : votez pour un président démocrate parce que ce sera la catastrophe si un jour (peut-être) un nombre suffisant de présidents républicains réussissent (peut-être) à sélectionner pour la Cour suprême du pays un nombre suffisant de juges qui souhaiteront (peut-être) renverser l’arrêt Roe c. Wade – ayant légalisé l’avortement en 1973 dans l’ensemble des États.
Comme slogan pour une campagne, on a déjà vu plus efficace.
Mais depuis que l’arrêt Roe c. Wade a été pulvérisé par la Cour suprême en juin 2022, la lutte pour le droit à l’avortement est ancrée dans la réalité.
La décision du plus haut tribunal du pays a eu des conséquences dramatiques au sein de plusieurs États qui ont choisi de restreindre le droit à l’avortement.
Et la convention démocrate nous a rappelé à quel point c’est l’un des enjeux les plus cruciaux de la campagne électorale.
Le sujet a d’ailleurs été mis en évidence, à Chicago, du début à la fin de l’événement.
Kamala Harris l’a bien sûr abordé lors de son discours jeudi soir. Tout en dénonçant le gâchis créé par la décision du plus haut tribunal du pays, elle a reproché à Trump d’avoir dit qu’il est « fier d’avoir fait ça ». Elle a par ailleurs confirmé qu’elle voulait voir le Congrès adopter une loi pour protéger le droit à l’avortement.
Oprah, qui a livré mercredi l’un des très bons discours de la convention, a pour sa part fait référence au courage des femmes qui ont raconté leurs épreuves sur scène 48 heures plus tôt.
« Elles nous ont raconté tout cela pour une seule raison : empêcher que ce qui leur est arrivé n'arrive à quelqu'un d'autre. Parce que si vous n'avez pas d'autonomie sur [votre corps], si vous ne pouvez pas contrôler quand et comment vous choisissez de mettre vos enfants au monde et comment ils sont élevés et soutenus, il n'y a pas de rêve américain. »
Le combat pour le droit à l’avortement est d’autant plus concret en 2024 que le candidat républicain à la Maison-Blanche est le principal responsable du verdict rétrograde.
C’est lui qui a nommé à la Cour suprême les trois juges ultraconservateurs qui ont permis l’annulation de Roe c. Wade.
Le combat est également concret parce que Kamala Harris est identifiée à la défense du droit à l’avortement depuis plusieurs années.
Elle avait été remarquée en 2018 pour un échange révélateur avec l’un des juges nommés par Donald Trump, Brett Kavanaugh, lors du processus devant mener à sa confirmation.
« Pouvez-vous citer des lois qui donnent au gouvernement le pouvoir de prendre des décisions concernant le corps des hommes ? », avait demandé au juge celle qui était alors sénatrice.
Par la suite, après la décision rendue par la Cour suprême en 2022, c’est elle qui, à la Maison-Blanche, s’est retrouvée au front dans la lutte pour le droit à l’avortement. Davantage que Joe Biden.
Elle poursuit aujourd’hui ce combat, en campagne, au nom de la liberté.
Ce n’est pas anodin.
De façon aussi habile que convaincante, les démocrates se réapproprient ainsi un puissant symbole, souvent associé aux républicains. Depuis plusieurs années, c’est la droite qui dénonçait généralement l’intrusion du gouvernement dans la vie personnelle des citoyens américains.
Les démocrates sont d’autant plus mobilisés qu’ils savent que l’ancien président a ouvert une boîte de Pandore.
« Un deuxième mandat de Trump nous priverait encore plus de nos droits : adoption d’une interdiction nationale de l’avortement, autorisation pour les États de surveiller les grossesses et de poursuivre les médecins, restriction du contrôle des naissances et des traitements de fertilité », a prédit Amanda Zurawski.
Cette Texane, qui a également témoigné lundi à Chicago, est une survivante. Elle a failli perdre la vie il y a deux ans parce que les médecins de son État ont initialement refusé d’interrompre sa grossesse, ce qui était nécessaire pour des raisons médicales, même si une fausse couche était inévitable.
« Nous ne pouvons pas laisser faire cela. Nous devons voter comme si des vies en dépendaient – parce que c’est le cas », a-t-elle lancé.
Plusieurs, au sein de l’électorat américain, pensent comme elle.
En somme, avec le recul, on constate que la victoire de Donald Trump sur les droits des femmes est non seulement moralement indéfendable, c’est aussi, sur le plan strictement politique, une erreur stratégique.
Une simple analyse de risque aurait dû amener Donald Trump à tirer un constat simple : s’il réussissait à faire annuler Roe c. Wade, il allait forcément en payer le prix d’une quelconque façon.
Toute la question maintenant est de savoir, en termes de votes lors du scrutin de novembre, combien ça va lui coûter.
nexus4 a écrit:Brian Addav a écrit:Y'a un moment, faut atterrir, Kamala, c'est un boulet. Alors c'est une marionnette, elle fera ce qu'on lui dira
Des arguments pour cette affirmation ?
Des VP qui sont devenus POTUS depuis 100 ans on a Truman (pas un rigolo), Johnson (parfois rigolo mais potentiellement suspect de pas l'être du tout) , Ford (bon lui on sait même pas épeler son nom), Papa Bush (qui n'était pas papa poule
) et Biden.
Donc je vois pas trop en quoi elle serait une femme de paille.
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