



autant j'arrive jamais à accrocher aux personnages (mais ça vient peut-être de mon problème avec le style graphique).





Mr Degryse a écrit:Et le Lepidoptère géant?
Mr Degryse a écrit:Pourquoi il y a des abeilles et des sangsues dans l'infra monde?

ubr84 a écrit:.
Sur la fin à mon avis elle est compréhensible de deux manières selon son humeur
Optimiste[Révéler] Spoiler:la ville continue à avancer malgré une défaite, avec Jenny qui a accepté le monde tel qu'il est. Tomber mais toujours se relever. Les enfants ont réussi à abattre la citadelle
Pessimiste[Révéler] Spoiler:la ville est clairement détruite et mèrepère s'acharne sur un cadavre. Les enfants se suicident sur la tour capitaliste car il n'y a pas d'autre voie possible


nexus4 a écrit:[Révéler] Spoiler:J'ai adoré la manière dont il créé une tradition autour de l'euthanasie. Qu'il y ait une caste dédiée à cette cérémonie (l'avant, l'après, le devenir du corps), que ce soit une fête de la communauté, ce moment où les douleurs et les joies se confrontent et se partagent, la mise en scène du choix face à l'inéluctable. Et la façon dont il a représenté en trois cases ce moment où l'étincelle quitte le corps. Ce n'est pas la page la plus ébouriffante techniquement, mais sans doute, pour moi, la plus belle de l'album. Voir de toute son œuvre.
Je suis un grand sensible.


Spike_Spiegel a écrit:Une fois de plus Bablet utilise la SF pour parler de sujet terriblement sensible et d'actualité et peut-être même personnel. Quand je lis "Bablet termine sa trilogie SF" je trouve ça réducteur et secondaire. Oui visuellement c'est de la SF mais les thèmes abordés sont tellement contemporains. J'ai beaucoup aimé aussi même si il le reste quelque interrogations.[Révéler] Spoiler:Le paysage coloré en traversant la montagne, le second passage en noir et blanc qui pour moi évoquait à la base un flash back mais qui semble ancré dans le présent, le chef des mangé-cailloux acharné à conquérir le Cherche midi, la contamination par le papillon à la fin comme un champignons qui se propage rapidement.
J'aime beaucoup ta vision Casou qui apporte amène à réfléchir et qui offre une fin plus claire. À relire je pense mais j'ai passé un excellent moment. Petite déception, dans le carnet de Canal BD, on nous parle d'autres véhicules, légèrement abordés dans l'histoire mais jamais rencontrés ou développés. C'est dommage j'ai presque l'impression que le monde créée est tellement vaste qu'il reste beaucoup de chose à voir. C'est frustrant de rester au côté de Jenny mais c'est comme ça.




Le Tapir a écrit:J'ai commencé le bouzin en librairie, franchement, ça a l'air sympathique... Des piles énormes aussi. Trop. Presque comme des gros paquets de sucre. De la grande surfesse! Mon Dieu que c'est gros. Un peu comme le Kennedy de Pelaez qui me fait vraiment de l'oeil. Mais quels putains de cale portes les bds aujourd'hui...


Olaf Le Bou a écrit:Brian Addav a écrit:J'ai trouvé le bouquin tout à la fois magnifique, et complètement pessimiste. A y repenser, j'ai l'impression que la morale de l'histoire c'est que nous ne sommes que de passage, et que nos actions n'ont d'effets que sur nos proches, et encore, et sont insignifiantes à l'échelle de la planète. Nous ne sommes que des abeilles de passage, refilant le peu qu'on puisse aux générations suivantes.
J'ai du mal à concevoir qu'on puisse voir la destinée humaine autrement. ça m'a toujours paru l'immuable nature des choses et je ne vois guère en quoi c'est particulièrement pessimiste.


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